Mort de Jérémy Cohen percuté par un tram : le cabinet de Macron a appelé ses parents

Léa COUPAU avec l'AFP
Publié le 5 avril 2022 à 9h26, mis à jour le 5 avril 2022 à 11h09

Source : TF1 Info

Le 16 février, un jeune homme de confession juive a été renversé par un tramway à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Il a succombé le 17 février à ses blessures.
Depuis, plusieurs personnalités politiques se sont emparées du sujet.
Le cabinet d'Emmanuel Macron a indiqué qu'il avait appelé les parents de la victime.

À la demande du chef de l'État, le cabinet d'Emmanuel Macron a appelé, lundi 4 avril, les parents de Jérémy Cohen,  renversé par un tramway le 16 février à Bobigny (Seine-Saint-Denis) après avoir été agressé et décédé le lendemain. Le président de la République a également demandé au garde des Sceaux de le tenir "personnellement informé" sur l'affaire.

Le cabinet du président a eu au téléphone la mère puis le père de la victime "pour leur transmettre un message de compassion et leur faire savoir que dans le respect de l'indépendance de la justice, tous les moyens d'enquête seront mis en œuvre pour identifier les auteurs de cette agression et faire toute la lumière sur cette affaire", indique l'Élysée, ce mardi.

Une deuxième enquête ouverte

Lundi, après la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux montrant le drame, plusieurs candidats à la présidentielle se sont emparés du sujet. Ces derniers s'inquiètent qu'il ait un caractère antisémite, au vu de la confession juive de la victime, et réclament toute la lumière sur ses circonstances. L'hypothèse d'un lien entre l'agression et la religion de Jérémy Cohen n'a pas été évoquée par le parquet de Bobigny, nous a-t-on indiqué de sources judiciaires.

Dans un communiqué, ce lundi, le procureur de la République de Bobigny rappelle qu'une première enquête avait été ouverte pour déterminer les circonstances du décès. "L'hypothèse que la victime ait traversé les voies du tramway pour échapper à ses agresseurs était naturellement prise en compte", a-t-il souligné. Le 29 mars, une information judiciaire a été ouverte du chef de "violences volontaires en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner", a poursuivi le procureur.


Léa COUPAU avec l'AFP

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